On dit qu’une consommation de substances est « à faible risque » lorsque la probabilité qu’elle soit nocive pour la personne concernée ou pour autrui est faible. Cette notion est parfois aussi définie comme une consommation occasionnelle ou une consommation à faible dose que la personne concernée peut contrôler. La consommation à faible risque figure au sein de la Stratégie nationale Addictions de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Les types de consommation y sont classés en fonction de différents risques dans le modèle du cube : outre la consommation à faible risque, on trouve la consommation problématique (consommation à risque et consommation néfaste pour la santé) et la dépendance (perte de contrôle).

À noter qu’un certain flou entoure la notion de « faible risque ». En effet, il n’existe aucune quantité clairement définie excluant incontestablement tout risque. La probabilité que la consommation soit nocive dépend de nombreux facteurs. Par exemple, l’âge, le sexe biologique, l’état de santé et les motifs de consommation de la personne qui consomme jouent un rôle. De même, le type, la toxicité et la quantité de la substance consommée ainsi que les éventuelles substances supplémentaires qu’elle contient, la fréquence de la consommation et l’environnement de consommation ont une influence. En principe, les risques liés à la consommation d’une substance psychoactive donnée ne peuvent être totalement écartés que par l’abstinence.

[dernière mise à jour le 04.04.2024]