Addictaide propose un article sur les liens entre consommation de substances et troubles du comportement alimentaires. Dans cet article, les auteurs mentionnent la recherche de Devoe et al. (2021) qui met en avant que les personnes souffrant d'anorexie mentale auraient plus de risques d'être atteintes de troubles liés aux substances que les personnes qui n'en souffrent pas.

Une forte consommation d'alcool a été associée à l'atrophie du cerveau, à la perte neuronale et à une moins bonne intégrité des fibres de la substance blanche. Cependant, les preuves sont contradictoires quant à savoir si une consommation légère à modérée d'alcool présente des associations négatives similaires avec la structure du cerveau. L'étude "Associations between alcohol consumption and gray and white matter volumes in the UK Biobank" publiée dans la revue Nature montre que les associations négatives entre la consommation d'alcool et la macrostructure et la microstructure du cerveau sont déjà apparentes chez les personnes ne consommant en moyenne qu'une à deux unités d'alcool par jour, et qu'elles se renforcent à mesure que la consommation d'alcool augmente.

L'European Monitoring Center for Drugs and Drug Addiction (EMCDDA) présente les résultats des études menées depuis 2011, concernant la présence de drogues ou de leurs métabolites dans les eaux usées de 80 villes européennes (dont Bâles, Berne, Genève, Saint-Gall et Zürich). Les données de toutes les études peuvent être examinées au moyen d’un outil interactif, et une analyse détaillée des conclusions de l’étude réalisée en 2021 est présentée.

Dans une nouvelle analyse publiée dans The Lancet Global Health, Pepita Barlow et ses collègues révèlent l'ampleur mondiale des tentatives de l'industrie de l'alcool pour perturber les politiques nationales de santé publique, en déployant des arguments (dont beaucoup reprennent des motifs utilisés depuis des décennies pour lutter contre le contrôle du tabac) dans les discussions au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Les auteurs ont constaté que plus de la moitié (55,2%) des 212 déclarations des membres de l'OMC, sur dix politiques nationales d'étiquettes d'avertissement d'alcool, des arguments de l'industrie étaient utilisés.

Les psychotropes sont les médicaments les plus fréquemment achetés en Suisse. En même temps, ils suscitent de vifs débats dans la société en général comme dans les milieux scientifiques. Le bulletin de l'Observatoire suisse de la Santé (Obsan) se concentre sur les antidépresseurs, les antipsychotiques, les anxiolytiques/sédatifs ainsi que les médicaments en cas de TDAH et aborde les quantités achetées, les coûts, les consommateurs et les prescripteurs.

L'étude d'Addiction Suisse "Changements des habitudes de consommation et d’achat d’alcool durant la première année de la crise du COVID-19 et facteurs de risque associés " révèle que la pandémie de Covid-19 et les mesures prises n'ont eu qu'un impact modéré sur la consommation d'alcool, dans la population générale, en Suisse. Au travers de cette étude, Addiction Suisse met en lumière un léger recul de la quantité moyenne consommée tout en révélant des changements dans les groupes vulnérables. Sur l’ensemble de la population, les motifs souvent invoqués par les personnes qui ont augmenté leur consommation sont le stress et la hausse du temps libre.