La Commission européenne teste une application dans cinq pays (France, Espagne, Italie, Grèce, Danemark) pour vérifier l’âge des internautes avant l’accès à des contenus sensibles (pornographie, jeux d’argent). Le système repose sur un tiers de confiance qui confirme si l’utilisateur∙rice est majeur, sans transmettre d’autres données personnelles. L’objectif est de protéger les mineur∙e∙s tout en respectant la vie privée. Cette solution vise aussi à empêcher les sites de contourner la loi. La Suisse, de son côté, envisage d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans. Des expert∙e∙s appellent à développer la maturité numérique des jeunes plutôt que de se limiter à des restrictions d’âge.

Une première clinique a ouvert ses portes dans la région d'Afrin, en Syrie, pour le traitement de la dépendance au Captagon. Cette substance addictive produite massivement par le régime de Bachar al-Assad a inondé la Syrie pendant des années. Les nouvelles autorités ont mis en place un premier centre de traitement de l'addiction au Captagon qui peut accueillir 12 patients et patientes en hospitalisation.  

L'OMS recommande l'utilisation d'un antirétroviral injectable deux fois par an comme option supplémentaire de prophylaxie pré-exposition (PrEP) pour la prévention du VIH.

L’étude publiée dans The Lancet Public Health en avril 2025, intitulée « Effect of extending PrEP initiation to primary care settings: a nationwide cohort study in France », évalue l’impact de l’élargissement de la prescription de la PrEP (prophylaxie pré-exposition au VIH) aux médecins de soins primaires en France.

L’article « La valeur d’une crise : opportunité pour revitaliser la politique des drogues en Suisse », publié dans la Revue Médicale Suisse (n° 921, juin 2025), explore comment les crises successives (sanitaires, sociales, économiques et géopolitiques) peuvent servir de leviers pour réformer les politiques en matière de drogues en Suisse.

Porté par six pays francophones (Suisse, France, Québec, Sénégal, Côte d’Ivoire et Burkina Faso) le projet repose sur une coopération internationale Nord-Sud. Il s’adresse à toute personne intéressée à mieux comprendre les enjeux de la réduction des risques, que ce soit dans un cadre professionnel, militant ou institutionnel. Le projet ADDIRIS (Addictions et réduction des risques : une formation en ligne) vise à diffuser les pratiques de réduction des risques à travers une série de vidéos pédagogiques, accessibles gratuitement.