Une stratégie globale a été adoptée par le Grand Conseil vaudois concernant le deal de rue. Axé sur la prévention, le sociosanitaire et la formation pour accompagner le volet répressif, le débat a porté notamment sur les interdictions de périmètres perçues comme « floues et liberticides ». Le projet de loi a été accepté par 78 oui contre 14 refus et 21 abstentions.

Le 74ème et dernier numéro de l'année de la revue « Dépendances » vient d'être publié. Sous le titre de « Collaboration » et un éditorial de Frank Zobbel (disponible gratuitement sur le site du GREA - lien ci-dessous), sept articles brossent un large panel de thématiques : des frontières disciplinaires en passant par la réduction des risques ou encore la gestion des médicaments psychotropes au sein des lieux de vie.

Si les allergies croisées sont bien connues dans le domaine médical, elles le sont moins en corrélation aux substances psychoactives. Le « syndrome cannabis, fruits et légumes » est une forme d'allergie croisée provoquée par la mise en commun de protéines similaires présentes dans le cannabis et également dans les fruits et légumes, créant des réactions sévères. S'il n'existe pas de systématique et que d'autres facteurs entrent en ligne de compte, le sujet reste peu répandu.

De différentes manière, le tabagisme a un fort impact sur l'environnement. Tout d'abord les cultures de tabac nécessitent de grosses quantités de pesticides et de fertilisants. Puis, les industries de fabrication rejettent bon nombre de substances toxiques dans les eaux usées. Enfin, les mégots de cigarettes contenant plus de 7000 produits chimiques se retrouvent souvent jetés dans la nature. L'association suisse pour la prévention du tabagisme analyse cette problématique en mobilisant plusieurs sources.

Le Conseil fédéral vient de publier un rapport sur la santé des personnes LGBTIQA+. Ce document montre que ces personnes sont défavorisées en matière de santé, particulièrement dans les domaines de la santé psychique, sexuelle et de consommation de substances. Ainsi, elles souffrent plus de symptômes dépressifs et d'idées suicidaires que le reste de la population et consomment également davantage d'alcool, de tabac, de cannabis et d'autres substances psychoactives.

La Suisse se positionne à l'avant-dernière place (36ème sur 37) concernant la lutte contre le tabagisme. C’est le constat de l’Association des ligues européennes contre le cancer dans la conclusion du classement « Tobacco Control Scale » : « La Suisse reste le pays favori des multinationales du tabac ». Les raisons sont notamment liées aux faibles restrictions de la publicité, ainsi qu'aux impôts sur le tabac qui sont beaucoup trop bas en Suisse par rapport au niveau des salaires et des coûts.