L'Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT) publie un document afin de comprendre l'impact de la publicité pour les alcools sur l'initiation et le maintien des consommations notamment chez les plus jeunes. Pour tenter de décrire l'exposition des jeunes aux marketing, l'OFDT s'est intéressé à quatre espaces communément partagés par les adolescents: les magasins de la grande distribution (de la supérette à l'hypermarché), les festivals de musique, les grandes enceintes sportives et Internet et les réseaux sociaux. Par une série d'entretiens et d'observations directes, l'OFDT a voulu décrire les formes de marketing déployées dans ces espaces et recueillir les perceptions des jeunes quant à ces expressions. Rapport en français (76p.) et site internet de l'OFDT 

MonAdo.ch, le site destiné aux parents et personnes en contact avec des jeunes a fait peau neuve. Il est accessible en pas moins de 7 langues (français, allemand, italien, anglais, espagnol, albanais et portugais). Ce site propose différentes thématiques qui peuvent être parfois difficiles à aborder avec les enfants, les jeunes: l'alcool, le tabac, le cannabis, les écrans, les jeux vidéos, les réseaux sociaux, la vie nocturne (etc.). Il apporte des conseils de prévention, d'accompagnement et des offres d'aide afin de soutenir les parents et les personnes en contact avec des jeunes face aux questionnements concernant certains comportements. 

Depuis le début de l'année 2020, le Centre d'informations sur les drogues de la ville de Zürich (DIZ) a analysé de plus en plus d'échantillons de cannabis que les consommateurs-trices ont déclaré penser être mélangés à des cannabinoïdes synthétiques. Le DIZ a évalué les chiffres de janvier à août 2020 concernant les analyses de cannabis et les a publié dans ce rapport en allemand (6 p.)

Les conclusions sont les suivantes: 

Seule une analyse en laboratoire fournit des informations fiables sur la composition du cannabis. Les cannabinoïdes synthétiques ne peuvent être détectés visuellement.

Le prix n'est pas non plus une indication. Le prix d'achat cité par les personnes ayant fait tester leur substance était en moyenne de 10,00 CHF/g. Cela correspond aux prix du marché du cannabis illégal, riche en THC.

L'évaluation du fait que le cannabis est une substance présentant un risque relativement faible de surdosage est devenue plus difficile depuis l'apparition des cannabinoïdes synthétiques. D'autant plus, lorsque les utilisateurs pensent consommer du cannabis riche en THC (fausse déclaration) et qu'ils ne sont pas conscients qu'ils consomment une substance beaucoup plus puissante que supposée, il existe donc un risque d'overdose.  Plus de la moitié des échantillons suspects testés dans la DIZ contenaient un ou plusieurs cannabinoïdes synthétiques. 

Dans l'ensemble, l'évolution actuelle est préoccupante du point de vue de la DIZ et nécessite des mesures supplémentaires à prendre pour diminuer les risques.

L'association suisse pour la prévention du tabagisme revient sur la question des pipes à eau appelé aussi shisha, narguillé ou houka. Elles sont populaires chez les jeunes et la consommation est en augmentation. La minimisation des risques concernant l'utilisation de ces pipes à eau pose problème. En effet, il faut savoir qu'elles sont plus dangereuses que les cigarettes traditionnelles. Les croyances autour d'un effet filtrant des substances toxiques dans l'eau sont très répandues, or cela est faux! La consommation de ces substances toxiques favorisent l'apparition de maladies et en particulier des cancers, qui touchent notamment la bouche, les poumons et l'appareil digestif. La nicotine contenue dans le tabac rend dépendant et l'eau ne retient pas les substances toxiques. De plus, l’embout et le matériel d'aspiration sont partagés entre plusieurs personnes, ce qui en fait des vecteurs de maladie infectieuses comme la Covid-19. Vers le document d'AT-Suisse. 

Dix ans après sa première parution, le roman « J’arrête quand je veux ! », fruit d’une collaboration entre l’auteur liégeois Nicolas Ancion et Infor-Drogues (Belgique), s’apprête à faire sa rentrée avec un nouveau look. Axé sur la gestion des jeux vidéo, le roman jeunesse s’accompagne d’un projet éducatif qui permet depuis de nombreuses années d’introduire les 10-12 ans au concept de dépendance au virtuel.

Les centres d'accueil bas seuil ont dû réagir rapidement à la pandémie de COVID-19 et adapter leurs offres à la nouvelle situation. Infodrog tient à jour une liste des offres à bas seuil dans le domaine des addictions.
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