Une étude réalisée par les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et l’Université de Genève (UNIGE) a mis en évidence que les personnes ayant subi un infarctus dans l’année écoulée et qui consomment de trop grandes quantités d’alcool en une fois (binge drinking), sont plus susceptibles de souffrir d’un nouvel épisode cardiovasculaire indésirable majeur. En comparaison, les personnes qui consomment régulièrement de l’alcool de manière modérée ne présentent pas les mêmes risques.

Le GREA publie une autoévaluation sur le projet-pilote du "Recovery College". Se voulant favoriser des relations plus horizontales entre professionnel·le·s et bénéficiaires, ce projet encourage l'autonomie et valorise les expériences personnelles des personnes concernées. Selon l'autoévaluation menée par le GREA, le projet pilote a renforcé le transfert de connaissances des participant·e·s, en abordant une diversité de sujets, comme la rechute, la sécurité sociale ou encore la gestion des émotions par l'expression créative.

Selon un article de 20minutes, une clinique à Meiringen (Berne) vient d'ouvrir un nouveau site pour la prise en charge de la dépendance aux réseaux sociaux chez les jeunes de 18 à 25 ans.

Le ministre de la santé de Thaïlande a annoncé vouloir interdire la vente libre de cannabis d'ici à la fin de l'année 2024. Cela ne concernera pas la vente de cannabis dans un cadre médical. Depuis 2018, la Thaïlande est le premier pays d'Asie du Sud-Est à autoriser l'usage médical du cannabis et depuis 2022, a avoir dépénalisé la consommation de cannabis, or, aucune loi-cadre ne réglemente sa consommation. Le projet actuel de loi prévoit une amende pouvant aller jusqu'à 1700 dollars (60'000 Bahts) pour l'usage récréatif.

Le Courrier international revient sur un article paru dans The New York Times. Selon cet article, aux USA les offres d'aides pour personnes dépendantes se trouvent confrontées à l'arrivée massive sur le marché noir d'opioïdes couplés à des stimulants tels que la méthamphétamines. Cette évolution du marché noir implique une difficulté supplémentaire dans la prise en charge et le traitement des personnes concerné et lance un nouveau défi dans la gestion de la crise des opioïdes.

Une coalition d’administrateurs, de décideurs politiques, de scientifiques et de représentants de la société civile, se sont unis pour créer une politique antidrogue plus humaine. Ils ont publiés un manifeste à ce propos, afin que la priorité soit donnée au bien-être de toutes les personnes touchées par la question. Ils se concentrent sur une approche intégrée de la lutte contre les drogues, prenant en compte la santé publique, les droits de l'homme, la justice sociale et la sécurité.