Un nouveau projet-pilote cannabis débutera dans le canton de Zurich. L'accent scientifique est mis sur les conséquences sociales et économiques de la consommation de cannabis. Le but est de voir si le cannabis légal a un effet positif sur la santé, et si la facilité d'accès augmente la consommation.

La nouvelle loi adoptée par le parlement allemand sur le cannabis autorisera la consommation personnelle de cannabis. Dès le 1 avril 2024, elle permettra l'autoproduction pour un usage privé de trois plantes de cannabis ainsi que l'autoproduction communautaire non commerciale pour la consommation personnelle dans des associations de culture ou des coopératives pour adultes. La loi renforce la protection de la santé, la protection des enfants et des adolescent∙e∙s ainsi que la prévention et l'information. La possession de jusqu'à 25 grammes de cannabis dans l'espace public restera non punissable. Parallèlement, une interdiction générale de publicité et de parrainage s'applique au cannabis ainsi qu'aux associations de cultivateurs.

Le 31 mars est la journée internationale du Drug Checking. L'objectif premier de cette journée est de sensibiliser le public à l'existence de services et d'organisations de Drug Checking dans le monde entier et de souligner l'importance des actions de réduction des risques liés à la drogue.

L'Université de Innsbruck (Autriche) vient de publier une étude sur la consommation de cigarettes électroniques et des modifications des cellules causant le cancer. Cette recherche devrait ouvrir une discussion plus large sur les effets de la cigarette électronique.

Marina Delgrande Jordan, co-responsable du secteur Recherche chez Addiction Suisse, était l'invité de l'émission Forum sur la RTS pour parler du Panorama suisse des addictions. C'était l'occasion de revenir sur la consommation de médicaments à des fins psychoactives chez les jeunes en Suisse.

Infodrog effectue un état des lieux national sur les offres d’aide relatives aux addictions comportementales existantes dans le domaine des addictions. Nous évaluons l’accessibilité et la visibilité de ces offres ainsi que le besoin spécifique en formation des professionnel·le·s de la consultation, du traitement et de la réduction des risques.