Une étude menée sur plus de 500 participants et participantes montre que le coaching téléphonique a permis de soutenir l'arrêt de la vape dans 45% des cas. Recrutés sur les réseaux sociaux, les jeunes devaient répondre à au moins un appel de coaching. La plupart des participants - près de 80 % - vapotaient quotidiennement. Trois mois après avoir participé à l'étude, 45 % des jeunes de 18 à 24 ans ne vapotaient plus.

Le Centre canadien sur les dépendances et l'usage de substance (CCSA) vient de publier un guide à l'attention intervenant∙e∙s non spécialisés en santé liée à l'usage de substances (médecin de familles, infirmières et infirmiers praticien∙nes, etc.) et qui peuvent jouer un rôle essentiel en initant et en facilitant l'accès aux soins. Ce guide énonce les connaissances, aptitudes, attitudes et comportements requis pour prodiguer des soins factuels avec compassion et empathie aux personnes concernées.

L'Observatoire français des drogues et tendances addictives publie les résultats de l'enquête Nouveaux visages des usagers réguliers de cannabis (Novurc). Il s'agit d'une enquête sociologique qui explore les trajectoires et habitudes de consommation de cannabis chez des adultes usagers réguliers de cannabis à l'âge adulte.

Dans le canton de Vaud, des achats-tests de tabac ont été réalisés en 2024 par des jeunes de 14 à 17 ans, selon la technique du client mystère. Ces achats-tests ont été réalisé dans les établissements qui étaient en infraction lors des achats-tests 2023. Les résultats indiquent que dans 25,5% des cas, les jeunes ont à nouveau pu se procurer du tabac. Les points de vente n'ayant pas respecté les règles en vigueur se sont vu infliger une interdiction de vente de tabac pendant un mois.

Les présentations du congrès «Consommation de substances chez les jeunes : Actualités de la recherche et de la pratique» qui a eu lieu à Berne le 17 décembre 2024, ont été mises en ligne.

Un total de 1200 personnes se sont inscrites au projet-pilote cannabis de la Ville de Lausanne (Cann-L). Selon la Ville de Lausanne, la consommation moyenne des personnes reste stable et une partie significative des produits vendus ont un taux de THC inférieur à celui du marché illégal.