Une récente étude publiée dans Drug Science, Policy and Law affine notre compréhension du lien entre les concentrations sanguines de THC et le risque de responsabilité dans les accidents de la route. Contrairement aux précédentes méta-analyses, cette étude met en évidence une relation dose-réponse claire. Ces résultats renforcent la nécessité d’intégrer des seuils de concentration dans les politiques de sécurité routière et les stratégies de prévention, tout en soulignant l’importance de différencier les niveaux d’exposition dans l’évaluation du risque.

Le 26 juin, la journée mondiale d'action « Support don't punish » est un moment de solidarité transnationale qui veut rassembler pour lutter contre la stigmatisation et l’injustice, tout en encourageant le changement des lois, des politiques et des pratiques en matière de drogues.

En septembre 2025, Infodrog propose deux formations continues QuaTheDA sur l’«audit interne» et l’«introduction à la norme QuaTheDA». Vous trouverez de plus amples informations et les modalités d’inscription sur le site Internet d’Infodrog et sur quatheda.ch.

Infodrog a publié un nouveau dossier sur le gaz hilarant. Le gaz hilarant est de plus en plus souvent consommé par des jeunes en Suisse afin d'en ressentir les effets psychoactifs. Cette consommation peut avoir de graves conséquences sur leur santé. De nombreuses informations sur les effets et les risques sont disponible dans notre dossier.

La RTS revient sur les questions du vieillissement des personnes en situation d’addiction et de leur accompagnement en Suisse. Peu d’EMS en Suisse sont actuellement dotés en personnel spécialisé sur les questions d’addiction et du vieillissement. L’OFSP a chargé le GREA de former les équipes travaillant en EMS à l’accompagnement des personnes en situation d’addictions.

Une étude clinique, menée à Bâle, apporte des données inédites sur les effets d’un accès légal et encadré au cannabis contenant du THC via les pharmacies. Publiée dans la revue Addiction, cette recherche a comparé les comportements et la santé mentale de consommateurs ayant accès à du cannabis réglementé avec ceux continuant à s’approvisionner sur le marché illégal. Les résultats suggèrent une légère réduction des usages problématiques, sans aggravation notable des troubles de santé mentale. Ces données viennent enrichir le débat sur les politiques de régulation du cannabis, en apportant des éléments concrets sur les bénéfices potentiels d’un encadrement légal.